Pendant que le carnaval approche à grand pas et que les Jeux olympiques auront lieu dans sept mois, le virus, communiqué par les moustiques, crèe une psychose dans la ville brésilienne.
L’angoisse prend de l’ampleur à quelques jours du fabuleux carnaval de Rio. La folie du virus Zika, transmis par une piqûre de moustique et relié à plusieurs cas de bébés microcéphales, s’accroit dans la ville qui va recevoir les Jeux olympiques en août.
Zika gagne du terrain
Malgré les promesses faites par les autorités municipales visant à éviter la multiplication du moustique tigre, qui porte le virus, Roberto Medronho, épidémiologiste à l’Université de Rio (UFRJ), note la présence très notoire du moustique au Brésil provoquée par « l’urbanisation décousue et des programmes de contrôle pas assez efficaces ». « Il n’est pas facile de contrôler le moustique Aedes aegypti à Rio, où un tiers de la population réside dans les favelas avec plusieurs foyers de prolifération » comme les eaux stagnantes, lance-t-il.
Dimanche, la mairie de Rio a indiqué que « les inspections seront accrues pour les Jeux olympiques d’août, malgré le fait que ce soit une période au cours de laquelle les moustiques sont moins nombreux », comme la région entrera dans l’hiver austral.
« Mais lors du carnaval, pendant l’été et avec une énorme circulation de personnes, le risque de contracter le Zika est très grand », confirme l’épidémiologiste. Le ministre de la Santé, Marcelo Castro, a affiché son optimisme vendredi, jugeant que le moustique Aedes aegypti était en train de gagner du terrain face au combat mené par les autorités sanitaires au Brésil depuis trois ans. Il a expressément conseillé aux femmes « d’éviter de contracter des grossesses pendant ces moments ».
Eviter de se rendre en Amérique latine
Les ambassades du Royaume-Uni et de la France ont envoyer des messages de précaution à leurs sportifs et dépendants au Brésil alors que celle des États-Unis a conseillé aux femmes enceintes d’éviter d’effectuer des déplacements en Amérique latine.