Ce mercredi, le Conseil de sécurité des Nation Unis a organisé une réunion ce mercredi à New York en vue de revoir la situation en Syrie. Mais la réunion était très agitée avec une bataille entre la Russie et les États-Unis
Les discussions étaient vives entre le ministre Russe des affaires étrangères et celui des États-Unis En cause, l’attentat contre un convoi humanitaire de l’ONU et du Croissant-Rouge syrien après que la trêve ait expiré en Syrie.
Dans ce cadre, les États-Unis ont accusé la Russie d’en être les responsables, précisant qu’il n’y a que la Russie et la République syrienne qui étaient certainement ceux qui ont commis cette attaque aérien au cours duquel, 20 personnes sont décédées parmi lesquelles figuraient un responsable du Croissant rouge.
« Ce n’est pas sûr que cela soit dû à un raid aérien » a lancé en premier, le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov. « C’est comme si nous vivons dans deux univers différents », répond le chef de la diplomatie américaine John Kerry. Et de se poser la question de savoir si les Russes peuvent poursuivre leur travail ? » Et le pour finir, il déclare qu’il faille clouer les avions au sol pour que le processus soit plus plausible ».
Un système pour le suivi de la trêve
Par la voie de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, la France propose que l’armée syrienne et son artillerie reste sur un champ. Le chef de la diplomatie française a aussi demandé que les auteurs soient sanctionnés et proposé un système de suivi de la trêve.
Selon le texte officiel ce système réunirait tous les spécialistes de l’ensemble des pays membres du groupe international de soutien à la Syrie (GISS). Dirigés par l’ONU, leur mission sera d’amasser toutes les données concernant les infractions du cessez-le-feu. Au cours de la récente trêve signée en Syrie, il n’y a que la Russie et les États-Unis qui avaient reçu la mission d’assurer la surveillance des infractions de la trêve. Mais on se demande si la Russie acceptera ce plan.
Ce mercredi, l’ONU a indiqué qu’elle était prête à renvoyé les convois humanitaires vers les lieux occupés ou il n’est pas facile d’accéder. Ces convois avaient été suspendus depuis mardi suite au raid perpétré sur la ville d’Alep.
Un drone américain mis en cause
Deux jours après l’attaque contre le convoi humanitaire à Alep qui a entraîné la rupture du cessez-le-feu en Syrie, les responsabilités ne sont toujours pas situées. En fait, la Russie indique qu’un drone Predator volait dans les environs où le bombardement a été fait. Une information niée par le Pentagone.