Le 3 novembre, la 57e édition du Festival International du Cinéma ouvre ses portes et le Festival sera dirigé par une française. Ce qui est une première en Grèce.
« Le Festival international du Cinéma de Thessalonique est un événement rare en Europe. C’est une institution et un festival d’un point au niveau du vue fonctionnement. Il possède un musée, l’Olympion situé au cœur de la capitale. Le festival propose également des programmes dédiés à l’éducation en Grèce. « En plus de le faire fonctionner comme un Festival je veux aussi le diriger comme une institution. Je veux premièrement créer des outils de gouvernance, avec plusieurs départements pour un management efficace et inventer une marque du Festival et une identité visuelle » détaille Élise Jalladeau,directrice générale du festival cinématographique grec le plus connu.
C’est la première fois qu’une française dirige ce prestigieux établissement grec, alors que les institutions culturelles publiques grecques sont dirigées d’habitude par des citoyens grecs.
En plus, Élise Jalladeaua pris ses quartiers à Thessalonique. Alors que ceux qui l’ont précédé s’installaient à Athènes, pour ne pas s’éloigner des ministères et de l’administration publique, réunis dans la capitale grecque.
Née à Nantes, Elise Jalladeau s’est lancée dans la production cinématographique après avoir obtenu son diplôme de Sciences Po à Paris et un master audiovisuel à la Sorbonne. Elle est allée résider à Athènes entre 2010 et 2014, en tant qu’attachée audiovisuel à l’ambassade de France et est entré eau conseil d’administration du Centre du Cinéma Grec. Ensuite, elle est repartie à Paris et a entamé sa mission en tant que directrice du Festival de Thessalonique. « J’ai parcouru le monde et il est arrivé un moment où j’ai voulu m’arrêter comme j’ai une famille. La Grèce m’a été ouverte au moment où je ne m’attendais pas. A la base, je voulais embrasser le métier d’archéologue ou d’apicultrice. En Grèce, l’archéologie m’entoure. Pour le moment, je l’impression de vivre à une autre époque. C’est beau et particulier à la fois. Le dessin de Thessalonique a été fait par le spécialiste en urbanisation français Ernest Hébrard en 1918. J’aime me promener sur la « paralia », la longue promenade qui longe la baie merveilleuse située en face du Mont Olympe. »