Pour une première fois, les particuliers, les politiciens et les banques tombent d’accord : il n’est pas question de changer le crédit immobilier.
Et éviter de bloquer la machine qui a du succès. L’année passée, les prêts immobiliers ont connu une hausse de 3,4 %, à 887 milliards d’euros, d’après une étude du Crédit foncier dévoilé mardi 24 mai. Ils occupent 85 % de l’endettement des ménages.
En fait, le taux des crédits immobiliers ne change pas, il est possible de l’obtenir suivant la capacité de remboursement et non de la valeur du bien, la caution est préférée à l’hypothèque.
De ce fait, la plupart des épargnants ne pensent que leurs mensualités vont changer suivant les marchés ou leur maison peut être saisie quand ils ne sont pas plus capables de rembourser le prêt.
Ce qui n’est pas le cas aux États-Unis et en Espagne où les taux ne sont pas fixes. Les taux sont proposés sur une période, qu’il est possible de renégocier suivant les taux de marché sur cinq ans.
Jusqu’à ce jour, tous les pays, avaient chacun leur crédit « l’Europe immobilière n’existe pas » comme l’indique Nicolas Pécourt, directeur de la communication du Crédit foncier qui a géré l’étude.