Alstom a avisé, son « share buyback program » sans surprise. Ce 5/11/15 à Midi, son action enregistre une forte baisse de l’indice CAC 40 avec une perte de 5,5%.
Les résultats d’Alstom dynamiques et variés
Le titre d’Alstom s’est accru de 4% pour devenir 30,99 Euros à la clôture le mercredi 04/11/2015. Mais également, il a été annoncé une perte nette de 57 millions d’euros durant les six premiers mois de cette année en cours. Le lendemain, les investisseurs récoltent leurs bénéfices provoquant un impact négatif sur le titre qui chute de 6% ce jeudi 05/11/2015 pour devenir 29,13 Euros. La perte de 57 millions est causée par les coûts de structure liés à la cession de l’activité Energie à General Electric. Ce sont des charges exceptionnelles pour le groupe qui ont impacté le bénéfice net sur les activités ferroviaires, enregistrant ainsi une baisse de 37% évaluée à 18 millions d’Euros, malgré une progression de 8% des revenus amenés à 3,3 milliards d’euros.
Fin septembre 2015, le flux de trésorerie d’Alstom est chiffré à – 5 millions d’euros, cet indicateur économique était de – 85 millions l’année dernière à la même période. Le pôle Energie et certains coûts de structure ne sont pas considérés dans les commandes reçues car ils sont classés comme activités en cours de cession. Effectivement, le pôle Energie est cédé à General Electric.
Le comportement organisationnel d’Alstom après la vente de son pôle Energie
La cession du pôle Energie en faveur de General Electric a permis à Alstom de se désendetter. Le groupe a choisi de recentrer sur les équipements ferroviaires au lieu d’investir dans de grosses acquisitions. Ce comportement lui a permis de réaliser un léger accroissement de sa marge opérationnelle pour le compte du premier semestre 2015-2016. En tout cas, une partie du produit résultant de la vente du pôle Energie devra être redistribuée aux actionnaires. Pour ce faire, Alstom a annoncé une offre de rachat de ses actions estimées à 3,2 milliards d’euros. A noter que les accords avec General Electric ont apporté 7,1 milliards d’euros net lui permettant de se désendetter. Le PDG d’Alstom d’annoncer que les grosses acquisitions n’intéressent le groupe que si elles ne permettent pas d’accélérer le développement des activités, sinon ils vont se concentrer sur leur développement organique.