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Xavier Niel, le fondateur de Free et actionnaire du Monde serait tenté d’investir sur le marché britannique, d’après le Financial Times, lundi 25 janvier. Il aurait discuté avec l’Ofcom, le régulateur télécoms britannique, pour lui manifester son intérêt. La négociation en est à son début. Iliad n’a pas fourni aucun commentaire sur l’information.
Le fait que Xavier Niel arrive sur ce marché est relatif au raffermissement en cours sur le marché, qui doit donner lieu à trois opérateurs de téléphonie au lieu de quatre. Il y a un an, Three, le plus petit opérateur du pays, appartenant au Hongkongais Hutchison Whampoa, qui avait confirmé son projet d’acquisition d’O2 à Telefonica pour 10,5 milliards de livres c’est-à-dire 13,72 milliards d’euros. L’opération arrivait plusieurs semaines après qu’Orange ait annoncé qu’il cédait Everything Everywhere et Deutsche Telekom à British Telecom.
Le perturbateur inquiete
La commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager, qui s’était déjà fait remarquée en tenant des propos très durs sur les opérations de consolidation dans les télécoms, doit se réfléchir dans les semaines à venir sur la fusion d’O2 et de Three. La Commission européenne pourrait surtout contraindre les deux opérateurs à céder ou à ouvrir leurs réseaux mobiles à d’autres opérateurs. Une perspective intéressante pour de nouveaux arrivants. A part Free, d’autres opérateurs locaux, tels que Sky, le bouquet de télévision par satellite appartenant à Rupert Murdoch, ou TalkTalk, opérateur de télé et d’Internet, regardent également ces actifs.
L’arrivée certaine de Free en Grande Bretagne inquiète les acteurs locaux, qui ont vu l’agitateur des télécoms changer le marché français par une politique commerciale très combattive. Ses abonnements à 2 euros avaient particulièrement créé une onde de choc. Tout ceci montre le désir pour Xavier Niel d’attaquer le marché international.
