À près de 900 mètres d’altitude, la tour de Mérélle ne ferme jamais ses portes. Même quand la météo joue les trouble-fêtes. Érigée en bois et métal, elle trace sa route à l’écart des modèles classiques que l’on croise ailleurs en France. Pendant les congés scolaires, l’endroit grouille de monde, mais les chemins alentour restent accueillants, quelle que soit la saison. Gérardmer, ce nom aimanté par des milliers de visiteurs chaque année, ne se contente pas de la belle saison. Ici, la curiosité ne se cantonne pas aux randonneurs aguerris. Familles, promeneurs, simples amateurs de points de vue inédits : chacun vient y chercher une nouvelle façon de regarder les Vosges.
Gérardmer et les trésors naturels des Vosges : une destination à explorer
Enserrée par le massif des Vosges, Gérardmer impose son identité tout au long de l’année. Bordée par le lac de Gérardmer, elle orchestre avec naturel l’équilibre entre paysages intacts et vie locale vibrante. Oublier la tour de Mérélle quand on évoque ce décor, ce serait passer à côté d’un morceau de panorama. Ici, forêt profonde, reliefs doux et eau vive dessinent une toile mouvante. Les sentiers tracés par le Club Vosgien serpentent entre résineux et roches granitiques, livrant au passage la cascade du Saut de la Bourrique, que la mousse s’amuse à cacher. Sur les hauteurs, la Lorraine se révèle plus tranchante et réserve, à chaque détour, de quoi étonner. Belvédères secrets et chaos de pierres ponctuent la routine des marcheurs.
Pourtant, Gérardmer ne s’enferme pas dans le costume de simple spot de randonnée. L’hiver la transforme : la station de ski vit à plein régime, rassemblant amateurs de descente et rêveurs de paysages givrées. Dès les beaux jours, le lac redevient terrain de jeu, sports nautiques, balades, moments en plein air rythment les journées. Chaque envie trouve son sentier. L’Office de Tourisme de Gérardmer accueille les visiteurs avec plans précis, suggestions de balades et conseils avisés. Ici, on scrute la faune des tourbières, on s’égare dans la forêt ancienne, et parfois, on grimpe juste pour voir l’horizon changer.
Ce qui distingue vraiment la tour de Mérélle pour les amateurs de belle vue
À 897 mètres d’altitude, la tour de Mérélle s’affirme. Bois brut, détails métalliques : rien d’ornemental, tout va à l’essentiel. Gravir ses 85 marches s’apparente à un rituel : à chaque étage, le regard s’étend, jusqu’au sommet où la vue s’ouvre sur un panorama à 360 degrés qui magnifie le massif des Vosges.
Là-haut, Gérardmer s’étire autour de son lac, la ville toute entière paraît dominer la vallée. Les crêtes se dressent à l’horizon, offrant ce sentiment unique d’espace suspendu. Ni bruyante, ni surchargée, la tour offre un point de vue qui ne trouve pas d’équivalent dans la région : silence, hauteur, netteté du regard.
En un clin d’œil, toutes les particularités du territoire vosgien s’offrent au visiteur. Les forêts profondes, les lignes des sommités, les villages dispersés et les étendues d’eau, tout se dévoile d’un seul coup. Peu importe l’expérience ou l’équipement, chacun repart avec sa propre version du paysage, mouvante et renouvelée à chaque visite.
Les détails qui marquent vraiment lors de la découverte du site sont nombreux :
- Tour de Mérélle : un belvédère qui donne accès à une vue sans contrainte
- Panorama complet : le lac de Gérardmer encerclé de forêts, et les reliefs qui s’étendent à perte de vue
- Un moment suspendu à l’écart du tumulte, pour goûter à une rare sensation d’espace
Balades, sentiers et activités nature autour de la tour et du lac
Rejoindre la tour de Mérélle, c’est traverser des paysages variés. À chaque pas, l’ambiance bascule : hêtraies, épicéas, tourbières, alors que le lac de Gérardmer disparaît et réapparaît au gré du terrain. Plusieurs itinéraires de randonnée relient la ville à la tour, balisés avec rigueur par le Club Vosgien. Le parcours réserve toujours une surprise, selon la saison : éclat vert tendre du printemps ou lumières rasantes de l’hiver.
Pour ceux qui préfèrent la détente à l’exploit, la promenade jusqu’à la cascade de Mérélle promet un sentier doux, un air rafraîchi par l’eau. Le Ruisseau de Mérélle guide le promeneur vers la tourbière de Mérélle, vaste espace humide où la flore ose toutes les subtilités. On s’attarde sur les mousses, les plantes rares, les traces légères laissées par les animaux.
Envie de pousser plus loin ? Le Saut de la Bourrique récompense les plus motivés : un sentier accidenté, des rochers à franchir, pour obtenir la récompense d’une cascade sertie dans la verdure. Qu’on vienne en mars, en octobre ou en plein hiver, le cadre change de visage à chaque passage.
Quelques alternatives permettent de varier les plaisirs lors d’une sortie autour de Mérélle :
- Sentiers balisés qui font le tour du lac de Gérardmer et s’adaptent à tous les rythmes
- Chemin rapide pour atteindre la cascade Mérélle et passer par la tourbière
- Moments privilégiés pour la photo, pique-nique convivial ou observation discrète de la faune en lisière de forêt
Préparer sa visite : quand partir, comment profiter de la tour de Mérélle et de Gérardmer ?
La tour de Mérélle change de caractère au fil des mois. Au printemps, la végétation explose, les chants d’oiseaux remplissent l’air. L’été réinvente le lac de Gérardmer : écrin de fraîcheur, il invite à profiter de la lumière du soir. L’automne sème des touches rousses et dorées sur la montagne. Enfin, en hiver, la station de ski redonne à la ville l’allure d’un village de montagne. Mais la tour, elle, ne perd rien de son pouvoir d’attraction : le paysage figé par le givre y prend une dimension nouvelle.
Quelques repères simples rendent la visite plus agréable :
- Accès : depuis la Place des Déportés au centre-ville, départ facile et parkings à proximité
- Période : les matinées ou jours hors affluence apportent un plaisir plus intime
- Sur les rives du lac : possibilités de restauration, location de matériel et dispositifs d’information sur les circuits de balades ou de VTT
Avant de partir, un détour par l’Office de Tourisme de Gérardmer permet de s’équiper des bons plans : cartes détaillées, actualités météo, conseils sur mesure selon le moment, rien ne remplace la connaissance de terrain partagée sur place.
La tour de Mérélle reste ouverte par tous les temps. Mais rester vigilant en cas de pluie ou de gel donne tout son sel à l’expérience, le sentier devient alors une aventure supplémentaire, et chaque pas vers le sommet porte la promesse d’un regard neuf sur Gérardmer. Quand on quitte la tour, c’est souvent avec l’idée de revenir voir demain, ou la saison d’après, ce même décor réinventé.
